Lune froide sur Babylon – Michael McDowell 

Monsieur Toussaint Louverture, 2024 

À l’aube des années 1980, Babylon est une ville de Floride comme les autres, avec sa chaleur humide et ses pom-pom girls, ses rumeurs et ses superstitions, ses serpents venimeux et ses décès soudains. 
Mais Babylon abrite aussi une rivière ancienne et sinueuse, l’un des affluents de la Perdido : le Styx. Un cours d’eau au passé trouble qui a déjà marqué la famille Larkin d’un sceau funeste. 
Alors quand la jeune Margaret Larkin se volatilise, c’est comme si la rivière se mettait à couler à l’envers, et que l’âme des morts souhaitait dévorer l’esprit des vivants. Et tandis que remonte à la surface ce qui n’aurait jamais dû se noyer, une étrange lune se lève au-dessus de la ville, immense et froide, dont la lumière blafarde envahit tout et aveugle victime comme meurtrier, les déchus de Babylon. 

McDowell, maitre du roman gothique et connu pour sa saga à succès Blackwater, publie trois ans auparavant Lune froide sur Babylon. Sombre histoire d’injustice, cette lecture addictive n’a pas manqué de me faire ressentir malaise, effroi, et frissons. L’expression ‘la vengeance est un plat qui se mange froid’, n’a jamais pris autant de sens. Lecteurs de thrillers, n’hésitez pas à vous jeter à l’eau !  

Estelle